Votre café, avec ou sans sucre ? Ou édulcorant ?

Combien de fois n’a-t-on pas entendu parler de l’aspartame comme étant un additif dangereux, cancérigène, « dégueulasse », à éviter à tout prix ?

Il est vrai que des informations au sujet des cet additif – vraies et fausses – circulent régulièrement et via divers canaux: radio, télévision, magazines « féminins », reportages… surtout depuis que le Dr Martini a publié début des années 2000 un article intitulé «Aspartame, tueur silencieux», accusant l’aspartame du syndrome de la Guerre du Golfe.

Pourtant, des études sont réalisées régulièrement et déjà en 2002 un rapport de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) montrait que la quantité d’aspartame consommée en France (tous consommateurs confondus) était bien en-deçà de la valeur maximale admissible (DJA = Dose Journalière Admissible = 40mg/kg/jour). De plus, ils concluaient que « en comparaison d’autres aliments courants, l’aspartame est une source mineure de phénylalanine, d’acide aspartique et de méthanol. Ces composés ne peuvent donc pas être à l’origine d’effets nocifs pour le consommateur aux conditions normales d’emploi de cet édulcorant. »

Le 10/12/13 l’EFSA (European Food Safety Authority) a publié une étude de risque complète au sujet de cet édulcorant et a conclu à nouveau que celui-ci, ainsi que les produits résultant de sa dégradation, sont sans risque pour la consommation humaine aux quantités consommées actuellement.

Bien entendu, ceci ne s’applique pas aux personnes souffrant de phénylcétonurie, devant avoir un contrôle très strict de d’ingestion de phénylalanine.

Pour de plus amples informations sur le sujet: Site du SPF Santé Publique ou de l’EFSA