La question de base qui m’est en général posée est en fait: « Quelle est la quantité de protéines dont j’ai besoin, car les étiquettes alimentaires mentionnent les protéines mais je ne sais pas à quoi ça correspond et si cela répond à mes besoins. »

Cette question est très intéressante car en effet, les étiquetages nutritionnels sur les emballages mentionnent les quantités de protéines, lipides (graisses), et glucides (sucres) pour 100g ou 100ml d’aliment et parfois aussi ils indiquent le pourcentage que cela représente pour une personne lambda dont les besoins seraient de 2000 kcal. Ce qui peut déjà être perturbant puisque comment savoir de combien d’énergie on a besoin, ce chiffre dépendant de l’activité physique, de l’état nutritionnel global et de de l’âge. Est-ce 2000 kcal pour tous ? La réponse est sans conteste « non », mais cette valeur correspond aux besoins d’une femme jeune avec une activité physique moyenne. Difficile à extrapoler par exemple quand on est un homme grand et très sportif…

Pour en revenir aux besoins en protéines, ceux-ci dépendent du poids corporel. C’est la raison pour laquelle ils varient durant la croissance. Mais en règle générale, on se soucie assez peu (sauf exceptions!) des apports en protéines qui sont – quasi toujours – trop élevés dans nos contrées. Ce qui compte donc est de ne pas en consommer de trop grandes quantités: maximum 125-150g au repas principal et de varier les sources : poisson, viande rouge, volaille, oeufs, légumineuses, alternatives végétales (type tempeh, tofu…). Les « protéines » ne sont pas indispensables au repas secondaires, mais représentent en moyenne la moitié de la quantité au repas principal (donc environ 50 – 75g).

Il est aussi bon de savoir que des produits comme les produits laitiers: fromages, fromages blancs, yaourts, « Petit-Suisse »… contiennent aussi des protéines, en quantités non négligeables. Ce qui sera fortement à prendre en compte dans la création des menus des enfants et bébés…

De même que les charcuteries et autres produits dérivés de la viande ou autres salades de thon/crabe qui contiennent des protéines mais également des « mauvaises » graisses cachées.

En conclusion, pensez à :

  • Ne pas consommer de protéines en trop grandes quantités ;
  • Bien choisir les sources de protéines et en varier les sources ;
  • Oublier l’idée qu’il vaut mieux finir sa viande, car « c’est le plus important ».